Certains matériels
« radioamateur » utilisent en fixe ou en double, une
alimentation B. T., par batterie ou redresseur.
Il est toujours intéressant de
pouvoir déceler tout dysfonctionnement. Le schéma du volt-ampèremètre
décrit ne nécessite pas de long développement
.
A l’entrée, un fusible de 25 ampères protège l’ensemble. Un réseau
résistif consomme,
ce qui développe aux bornes, une tension d’environ 30 millivolts
par ampère. L’élément essentiel est un voltmètre numérique PM
128 (de SELECTRONIC) qui mesure cette tension, donc l’intensité
et mesure aussi la tension en sortie du dispositif. Le PM 128 est
peu coûteux (environ 10 €), précis, facile à installer (découpe
de 67 x 29 mm) et se clipse sur une surface quelconque. L’appareil
est utilisé sur la sensibilité 0 à
200 millivolts. Les potentiomètres 15 tours P1 et P2 permettent de
régler, avec précision, avec l’aide
d’un bon multimètre numérique, et ce, sur seulement
2 positions, par exemple 10V et 10A.
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La loi d’Ohm
rigoureusement proportionnelle à V et
à I fait le reste !
La stabilité dans le temps est bonne.
Un double inverseur permet de passer de la mesure des Volts à celle
des Ampères.
Un dispositif de sécurité, par diode zener et thyristor (pas
obligatoire, mais conseillé) protège le matériel, si la tension
vient à dépasser 14V, ce qui peut arriver, si la régulation du
redresseur ou de l’alternateur d’un véhicule, est défaillante.
Le montage tient dans un coffret TEKO type P3 (110 x 93 x 60 mm) ;
les guides internes permettent d’y glisser la petite plaque
support des réglages. Les composants, Led,
PM128, inverseur, interrupteurs sont fixés sur la plaque aluminium
servant de face avant. Le câblage s’effectue facilement à
l’intérieur du coffret. Une platine supporte les éléments de
puissance et une plaquette à bandes reçoit les borniers et les
potentiomètres Cermet.
Le coût de l’ensemble tourne autour de 35 Euros.
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